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La coopération internationale agricole

1 mai 2013

Voyager autrement...

Réunis sous le thème bâtir un monde meilleur, nous apprennons à connaître la langue, l'histoire, la culture et le mode de vie des personnes qui nous accueillent. Le voyage coopératif est voué à l'éducation à la coopération internationale, à la solidarité...
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1 mai 2013

Cirad - La recherche agronomique pour le développement

logo_cirad_lightboxLe Cirad est un centre de recherche français qui répond, avec les pays du Sud, aux enjeux internationaux de l’agriculture et du développement.

  • Etablissement public à caractère industriel et commercial, le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) est placé sous la double tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère des Affaires étrangères et européennes.
  • En partenariat avec les pays du Sud dans leur diversité, le Cirad produit et transmet de nouvelles connaissances, pour accompagner leur développement agricole et contribuer au débat sur les grands enjeux mondiaux de l’agronomie.
    Organisme de recherche finalisée, le Cirad établit sa programmation à partir des besoins du développement, du terrain au laboratoire, du local au planétaire.
  • Ses activités relèvent des sciences du vivant, des sciences sociales et des sciences de l’ingénieur appliquées à l’agriculture, à l’alimentation et aux territoires ruraux.
    Le Cirad s’engage au plus près des hommes et de la Terre sur des défis complexes et évolutifs : sécurité alimentaire, intensification écologique, maladies émergentes, devenir des agricultures des pays du Sud.

 

1 mai 2013

AVSF - Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières

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AVSF - Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières est une association de solidarité internationale reconnue d'utilité publique, qui agit depuis 1977 pour soutenir l'agriculture paysanne.

AVSF met au service des communautés paysannes menacées par l'exclusion et la pauvreté, les compétences de professionnels de l’agriculture, de l’élevage et de la santé animale. AVSF soutient ainsi leurs initiatives pour obtenir de meilleures conditions de vie, gérer durablement les ressources naturelles dont elles dépendent, et participer au développement socio-économique de leur territoire. AVSF les aide à défendre leurs droits et mieux faire reconnaître leur rôle dans la société.

Avec l'agriculture paysanne défendue par AVSF, des familles ne souffrent plus de la faim, des paysans vivent de leur terre et de leurs troupeaux, des communautés préservent l'environnement, des organisations nourrissent les peuples et défendent leurs droits.

1 mai 2013

La FAO, une institution très critiquée

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Le rôle de la FAO

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) basée à Rome,    oeuvre avec la communauté internationale pour concrétiser les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Ces huit objectifs se fondent sur la Déclaration du Millénaire des Nations Unies, qui a été signée par des dirigeants du monde entier en septembre 2000. Elle regroupe les grands objectifs proclamés à l’occasion des conférences et sommets internationaux qui ont eu lieu dans les années 1990. En adhérant aux objectifs du Millénaire pour le développement, la communauté internationale s’engage à lutter contre la pauvreté, la faim, les maladies, l’analphabétisme, la détérioration de l’environnement et la discrimination à l’encontre les femmes. La vision de la FAO est celle d’un monde libéré de la faim et de la malnutrition pour les générations actuelles et futures, dans lequel l’agriculture contribue à améliorer les conditions de vie de tous, de manière durable au plan environnemental.


Les critiques contre la FAO

Depuis quelques années, la FAO est jugée incapable de répondre activement au défi de la faim. Elle est considérée comme une institution trop bureaucratique, avec un budget accusant une baisse de 31% depuis 2004. Alors qu'elle conseille les pays en développement dans leurs politiques agricoles, elle ne joue pas un rôle important dans les débats qui se jouent au sein de l'OMC. C'est pourtant là que se décident les équilibres agricoles mondiaux. Cependant, la FAO doit faire entendre sa voix au milieu des institutions internationales qui ont compétence en matière d'agriculture : le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international de développement agricole (Fida) ainsi que la conférence de l'ONU sur le commerce et le développement (Cnuced).

 

Accroître et renforcer le rôle de la FAO

Aujourd’hui, face aux enjeux agricoles, alimentaires, énergétiques et environnementaux, la FAO doit réaffirmer ses orientations et redéfinir ses missions, notamment relative au droit à la souveraineté alimentaire. Le rôle de la FAO est de préconiser la solidarité et des politiques agricoles nationales, d'assurer la régulation des marchés agricoles mondiaux et la négociation d'accords internationaux concernant les produits agricoles et de mainternir la coopération avec d'autres organismes internationaux en matière d'environnement, de santé, de gestion des ressources naturelles, de défense de la paix.

1 mai 2013

Le droit à la souveraineté alimentaire

 

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La question de la faim dans le monde est aujourd'hui l'objet de deux paradoxes fondamentaux.
Le premier paradoxe est le problème de la répartition des ressources alimentaires qui souffre d’importantes inégalités.
Le second paradoxe concerne une des raisons de ces inégalités. Parmi les personnes souffrant de la faim, 70% produisent des denrées alimentaires. La moitié de ces paysans vivent sur des terres trop petites ou de mauvaise qualité. Les autres sont des travailleurs agricoles ou des sans-terres. Participant directement au processus de production, ces personnes sont pourtant les premières à manquer de nourriture et à souffrir de la faim.

Ce double paradoxe révèle que la faim n’est pas inévitable, mais qu’elle est bien la résultante directe de choix politiques et économiques. L’industrialisation et la mondialisation de la production agricole s’est faite entièrement au détriment des petits exploitants, qui voient à la fois leurs revenus et leurs capacités de choix disparaître progressivement.

Deux milliards de personnes souffrent de malnutrition, dont plus des trois-quarts en zone rurale au Sud. En 1996, le Sommet mondial de l’alimentation s’est engagé à réduire de moitié ce chiffre d’ici 2015.

L’aide alimentaire n’est utile qu’en cas d’urgence, sinon, comme les exportations subventionnées et les prix bradés, elle concurrence les productions locales (de lait, de céréales, de poulet…).
La sécurité alimentaire est « l’accès pour tous, à tout moment, à une nourriture en suffisance permettant de mener une vie saine et active ». Cependant, au moins 86 pays ne produisent plus de quoi nourrir leur population, tandis que le commerce international agricole concerne moins de 20 % des produits.
L’autosuffisance alimentaire est la capacité d’un pays à satisfaire lui-même les besoins alimentaires essentiels de sa population. Pour atteindre les objectifs alimentaires, deux options s’affrontent :
l'ouverture de tous les marchés dans le cadre de l’intégration de l’agriculture par l’Organisation mondiale du commerce
la souveraineté alimentaire, définie par des ONG et des syndicats de paysans comme le droit d'un pays à définir démocratiquement sa politique agricole et alimentaire et à protéger ses marchés, en évitant des excédents structurels entraînant une concurrence envers les pays tiers. La relocalisation de la production et de la consommation permettrait également de diminuer les transports et la dépense énergétique.

 

 Deux définitions de l'ONU, lors de la commission des droits de l’Homme sur le droit à l’alimentation, le 20 avril 2001.

 "Le droit à l’alimentation est le droit d’avoir un accès régulier permanent et libre soit directement soit au moyen d’achats monétaires à une nourriture quantitativement et qualitativement adéquate et suffisante, correspondant aux traditions culturelles du peuple dont est issu le consommateur et qui assure une vie psychique et physique, individuelle et collective, libre d’angoisse, satisfaisante et digne". 

"La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains, ont à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive, leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active"

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1 mai 2013

Bande annonce de "Solutions locales pour un désordre global"

 

 Solutions locales pour un désordre global - sortie en salle le 7 avril 2010.
de Coline Serreau - Avec : Pierre Rabhi, Claude et Lydia Bourguignon, Vandana Shiva, Philippe Desbrosses, Dominique Guillet, Serge Latouche
Plus d'infos : http://www.solutionslocales-lefilm.com
"Les films dalertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer quil existe des solutions, faire entendre les réflexions des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société sest embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives." Coline Serreau

30 avril 2013

Bibliographie

I. LE CONSTAT ACTUEL DE L'AGRICULTURE DANS LE MONDE

 

SERREAU, Coline. - Solutions locales pour un désordre global. - Montparnasse Productions. - 7/04/2010. - 113 minutes.
DESTANNE DE BERNIS, Gérard. -
Assistance technique. - Universalis.
LOPES-CARDOSO, A. -
Doctrine coopérative et coopération agricole. - Economie rurale. - N°62, 1994.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ecoru_0013-0559_1964_num_62_1_1864

 

II. LES DIVERSES SOLUTIONS QUE PROPOSE LA COOPERATION INTERNATIONALE AGRICOLE

CARLES, Jacques. - Refonder la coopération internationale, [on-line]. - Momagri. - 1/12/2008.
http://www.momagri.org/FR/articles/Refonder-la-cooperation-internationale_392.html
ESTIVA, Laurence. - Un autre modèle agricole. - Alternatives économiques, 10/2009, n°284.
ROBIN, Marie-Monique. -
Les moissons du futur. - Arte Editions. - 2012.
CORRIVEAU, Emilie. -
Une nouvelle coopération prend forme – Le Nord rend son savoir-faire disponible au Sud. - Le devoir. - 02/2009.
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/232083/une-nouvelle-cooperation-prend-forme-le-nord-rend-son-savoir-faire-disponible-au-sud
Rôle et efficacité de la FAO en situation d'urgence. - Manuel de référence. - Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture. - Septembre 2007.
RABHI, Pierre. -
Manifeste pour la Terre et l'Humanisme. - Editions Actes Sud. - avril 2011.
RABHI, Pierre. - Parole de Terre : une initiation africaine. - Editions Albin Michel, Paris. - 1996.
RABHI, Pierre. - Vers la sobriété heureuse. - Editions Actes Sud. - avril 2010.
DJABALI, Nadia. -
L'accaparement des terres africaines : « opportunité de développement » ou néocolonialisme foncier ?. basta!. - 10/06/2009. http://www.bastamag.net/article596.html

 

III. LES ENJEUX DE LA COOPERATION INTERNATIONALE AGRICOLE

 

HACQUEMAND, Jocelyne. - « Faim dans le monde et politiques agricoles et alimentaires : bilan et perspectives » [on-line]. - La revue politique & parlementaire. - 28/02/2012.
http://www.revuepolitique.fr/blog/faim-dans-le-monde-et-politiques-agricoles-et-alimentaires-bilan-et-perspectives/
CALAME, Matthieu. - « Plaidoyer pour une politique agricole mondiale » [on-line]. - La vie des idées. - 23/05/2008.
LEVARD, Laurent. -
Pour une nouvelle révolution agricole. - Editions Bruno Leprince. - 2013. - 128 pages.
PORTNOI, Sarah. -
L'enseignement agricole cultive la solidarité. - Altermondes. - N°28. - 12/2011.
http://altermondes.org/spip.php?article963
La coopération internationale. Une des cinq missions de l'enseignement agricole français. - agriculture.gouv.fralimentation.gouv.fr

29 avril 2013

La biopiraterie

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 Alors que 90 % des ressources naturelles sont situées dans les pays du Sud, 97 % des brevets sont détenus par des compagnies pharmaceutiques, agroalimentaires ou cosmétiques des pays du Nord. Comment mieux protéger la biodiversité et les populations locales qui en tirent leur subsistance, comment mieux partager les richesses produites par la nature et les savoirs ancestraux ? Comment faire cesser cette pratique que l’on nomme «biopiraterie» ?

 

 La biopiraterie, c’est la privatisation du vivant et des savoirs traditionnels sur la biodiversité, notamment par le biais de brevets. C’est l'appropriation des savoirs ancestraux par des sociétés commerciales sans l'autorisation des communautés autochtones. Niant l’antériorité des savoirs locaux, la biopiraterie constitue une menace pour la diversité biologique et culturelle et soulève la question de la préservation des biens communs de l’humanité. « La biopiraterie est un déni du travail millénaire de millions de personnes et de cerveaux travaillant pour le bien de l’humanité » résume ainsi Vandana Shiva, physicienne et écologiste indienne engagée.

 La compagnie Monsanto, géant de l'agroalimentaire américain, prospère dans de nombreux pays. « Il suffit qu'un pays dise oui aux hybrides pour montrer le chemin aux autres ». De nombreux chercheurs agronomes s'inquiètent de ce monopole des deux géants que sont Monsanto et Seedco sur le continent africain. Après une terrible sécheresse qui a frappé le pays en 2005, Monsanto Found (organisme de charité fondé par la compagnie) a offert 700 tonnes de semences hybrides aux petits agriculteurs. Ils testent ainsi leurs produits et en rachètent l'année suivante.

 Dans un contexte de limitation du réchauffement climatique, d'indépendance des pays en voie de développement, il faut permettre un transfert de technologie qui rencontre les préoccupations des paysans. La lutte contre la biopiraterie est le principal objectif du protocole de Nagoya qui, après huit ans de négociations, propose un cadre légal international pour que les profits financiers tirés des brevets industriels ou scientifiques soient partagés avec les pays d'origine et les populations locales. Le dispositif a été ratifié, en décembre 2011, par le Sénat mexicain.

24 avril 2013

L'association du savoir-faire paysan et du savoir technique

 La formation, la diffusion de l'information, le partage des connaissances viennent compléter la recherche agronomique. L'assistance technique s'inscrit dans une politique d'utilisation optimale des connaissances techniques disponibles dans les pays en développement. La modernisation de l'agriculture doit solutionner une série de difficultés constantes, notamment le faible niveau de connaissances techniques.

 

 Pour générer des connaissances, la méthode empirique est lente et incertaine à cause de l'absence d'enregistrement et de quantification des données observées. Elle n'offre pas une réponse rapide à une demande urgente d'augmentation de la production. La transmission des connaissances manque de continuité. L'absence d'enregistrement permanent conduit à une perte rapide du patrimoine des connaissances soit par la disparition des dépositaires du savoir (le décès, l'exil rural...) soit par leur réorientation vers d'autres activités, vers d'autres régions... La continuité du système éducatif devient presque impossible car les jeunes désertent le processus de production agricole pour des activités plus rémunératrices. C'est une situation devenue monnaie courante au Mexique.

 Avec la nouvelle vision de la coopération internationale agricole, il ne s'agit plus d'envoyer des coopérants dans un pays du Sud pour y enseigner. Cela répond à un besoin de manière tellement temporaire. Il faut que ce soient les personnes du pays concerné qui bâtissent un système d'éducation qui leur ressemble. « Les coopérants volontaires limitent aussi leur soutien professionnel à des secteurs où le pays n'a pas cette compétence-là ». explique Louis Favreauy, professeur au département de travail social et des sciences sociales de l'Université du Québec.

 « L'une des choses qu'on remarque le plus souvent, c'est le manque de possibilités et le manque de connaissances locales » affirme Rohinton Medhora, vice-président aux programmes du Centre de recherche pour le développement international (CRDI). Les coopératives et les associations qui ont des activités économiques reposant notamment sur le principe de « s'associer pour entreprendre autrement » sont un des moteurs actuels de la coopération internationale.

8 avril 2013

L'agroforesterie, espoir d'une agriculture durable

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 L'agroforesterie est une coutume pratiquée depuis longtemps par de nombreux peuples du monde. C'est souvent la seule solution de développement pour les zones rurales des pays du Sud car elle permet d'augmenter les rendements sans épuiser la terre, de maintenir les sols et de protéger la forêt. L’agroforesterie peut être considérée comme un modèle prometteur d’agriculture durable, sous réserve d’en mieux comprendre et maîtriser les facteurs de production.

 La coopération internationale pour le développement de la foresterie s'est développée après la seconde guerre mondiale, dans les années 50, avec le Programme des Nations Unies, qui incluait des projets forestiers dans ses activités. Cela était adressé surtout aux pays qui sortaient du colonialisme. Des experts résidents menaient une enquête sur les ressources naturelles déterminant le potentiel d'investissement. Des plantations ont été créées, dans l'objectif de compenser et d'éviter la destruction des forêts naturelles. La formation et les bourses sont des éléments essentiels de l'assistance technique. De nombreux instituts nationaux d'éducation, de formation et de recherche forestière ont vu le jour pour la coopération internationale pour le développement.

 Les différentes manifestations internationales témoignent de l'évolution des conceptions professionnelles. Dans les années 50 et 60, la "solution" envisagée était l'industrialisation rapide, tandis que dans les années 70 la valeur du développement rural a été reconnue. Les résolutions émergentes ont eu une influence considérable sur le développement forestier. Progressivement, le développement s'est axé sur les besoins de la population locale et sur la conservation et la gestion durable de la forêt. Les projets forestiers adoptent une approche pluridisciplinaire à la lutte contre la pauvreté et l'exode rural.

 La dimension de l'environnement, fondamentale dans l'aménagement forestier scientifique, a été inclus récemment dans les programmes forestiers. Ils visent désormais à instaurer un équilibre approprié entre l'aménagement de l'environnement et le développement économique. La foresterie en zone aride, la lutte contre la désertification, la conservation, l'aménagement des ressources de la faune sauvage, la création de forêts cultivées... Des initiatives qui ont sensibilisé l'opinion publique à l'importance de la forêt pour l'amélioration de l'environnement, de l'emploi et du revenu locaux. La transition de certains pays vers une économie de marché et la demande qui l'accompagne marquent la coopération internationale. Elle est concentrée sur des questions prioritaires comme la réforme politique du secteur forestier et des industries forestières.

 L'agroforesterie est pratiquée de manière ancestrale en Amazonie allant des cultures itinérantes sous couvert forestier aux cultures intercalaires ou itinérantes. Elle permet une production régulière, mieux abritée des UV, des pathogènes, avec un minimum d'érosion des sols, en bénéficiant du microclimat beaucoup plus stable. Les communautés locales produisent ainsi le manioc, et de nombreuses graines, fruits, légumes, fibres, feuilles et fleurs, médicaments, résines, fourrages, bois de feu et d'œuvre. L'agroforesterie est très adaptée aux systèmes de gestion collective qui existent encore dans certains pays du sud. Le cacao, le thé, le café,la vanille et la plupart des productions tropicales s'y prêtent. Les systèmes agroforestiers représentent aujourd'hui une des formes possibles d'une agriculture conciliant la production durable et le respect de l'environnement.

 

 L’AIRD, Agence inter-établissements de recherche pour le développement, considérant l’intérêt grandissant de l’agroforesterie comme réponse aux défis majeurs auxquels sont confrontés les pays tropicaux (pauvreté, insécurité alimentaire, changement climatique, perte de biodiversité), a décidé de lancer un programme en agroforesterie tropicale. L’AIRD s’appuie pour cela sur deux de ses membres ayant une longue expérience dans le domaine : le Centre de coopération internationale de recherche agronomique pour le développement (Cirad) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD ).

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