Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La coopération internationale agricole
24 avril 2013

L'association du savoir-faire paysan et du savoir technique

 La formation, la diffusion de l'information, le partage des connaissances viennent compléter la recherche agronomique. L'assistance technique s'inscrit dans une politique d'utilisation optimale des connaissances techniques disponibles dans les pays en développement. La modernisation de l'agriculture doit solutionner une série de difficultés constantes, notamment le faible niveau de connaissances techniques.

 

 Pour générer des connaissances, la méthode empirique est lente et incertaine à cause de l'absence d'enregistrement et de quantification des données observées. Elle n'offre pas une réponse rapide à une demande urgente d'augmentation de la production. La transmission des connaissances manque de continuité. L'absence d'enregistrement permanent conduit à une perte rapide du patrimoine des connaissances soit par la disparition des dépositaires du savoir (le décès, l'exil rural...) soit par leur réorientation vers d'autres activités, vers d'autres régions... La continuité du système éducatif devient presque impossible car les jeunes désertent le processus de production agricole pour des activités plus rémunératrices. C'est une situation devenue monnaie courante au Mexique.

 Avec la nouvelle vision de la coopération internationale agricole, il ne s'agit plus d'envoyer des coopérants dans un pays du Sud pour y enseigner. Cela répond à un besoin de manière tellement temporaire. Il faut que ce soient les personnes du pays concerné qui bâtissent un système d'éducation qui leur ressemble. « Les coopérants volontaires limitent aussi leur soutien professionnel à des secteurs où le pays n'a pas cette compétence-là ». explique Louis Favreauy, professeur au département de travail social et des sciences sociales de l'Université du Québec.

 « L'une des choses qu'on remarque le plus souvent, c'est le manque de possibilités et le manque de connaissances locales » affirme Rohinton Medhora, vice-président aux programmes du Centre de recherche pour le développement international (CRDI). Les coopératives et les associations qui ont des activités économiques reposant notamment sur le principe de « s'associer pour entreprendre autrement » sont un des moteurs actuels de la coopération internationale.

Publicité
Publicité
Commentaires
La coopération internationale agricole
Publicité
Archives
Publicité